Parti de Chambéry, le groupe du Duc rejoint, Lanslevillard puis Bessans et Avérole. Aujourd’hui on arrive au village d’Avérole avec une navette ou bien à pied. A Bessans il y a une Eglise paroissiale dédiée à Saint Jean Baptiste avec une fresque de Saint Antoine Abate (cryptée par Don Terzuolo), Saint Jean, Saint Bénit et la Madone au centre qui tient le Linceul. Derrière elle deux anges. La fresque est très connue car elle a été réalisée par un artiste méconnu sur commission de Michel Garin, qui a utilisé du sable calcaire n’existant pas à Bessans. L’écriture en haut est quasiment perdue et il n’y a plus de légendes significatives de la peinture, ni du Borromeo, ni du Linceul. Aucune allusion à l’évènement.
Dans la même paroisse de Bessans, le Notaire Michel Garin, propriétaire de la Maison Morte (aujourd’hui disparu) avait commissionné une fresque qui représentait (selon les documents existants) Saint Charle Borromeo en prière devant la croix, avec à la base un crâne, symbole de piété et humilité qui fait partie du Saint et un livre. Au fond Saint Sébastien et Saint Michel renfermés dans un cadre et une colonne avec un drapage.
La Chapelle de Saint Antoine a quarante panneaux qui représentent la vie du Christ mais les restaurations effectuées au fil des années on peut-être effaçé d’autres travaux significatifs. Il reste une fresque d’un peintre local qui représente Marie avec Saint Jean, Sainte Marie, Sainte Marie Madeleine et Joseph d’Arimatea pendant le dépot du Christ dans la tombe. Toujours à Bessans et dans la paroisse on conserve le ruban connu comme la “longueur de notre Sauveur Jésus Christ” il mesure 1m75 et vient de la Chapelle de Saint-Pierre dans le hameau d’Avérole à Bessans.

D’ici la Vallée de l’Arc, le groupe de montagnes avec ses neiges éternelles qui amènent aux terres de Marguerite et la Vallée de Lanzo semble être à portée de main, les personnes parlent la même langue, les Ducs de Savoie sont les propriétaires, valent encore les Status de Marguerite et les gens fidèles. Les vituns seront les messagers portant lettres et mots au nom des voyageurs. C’est impressionnants comme, encore aujourd’hui le patois de la Vallée d’Ala et celui de la Haute Maurienne soient semblables.

  

Partita da Chambery, la comitiva del Duca raggiunse Lanslevillard poi Bessans e Averole. Oggi al villaggio di Avèrole si può arrivare con un bus-navetta oppure a piedi. A Bessan c’è una chiesa parrocchiale dedicata a Saint-Jean-Baptiste con un affresco raffigurante sant’Antonio da Padova e sant’Antonio Abate (cifrato da don Terzuolo), san Giovanni, san Benedetto e la Madonna al centro che regge la Sindone. Dietro di lei due angeli. L’affresco è degno di nota perché è stato realizzato da un artista sconosciuto su commissione di Michel Garin, che ha utilizzato una sabbia calcarea inesistente a Bessans. La scritta in alto è quasi ormai perduta e non ci sono didascalie significative della pittura, del Borromeo né… della Sindone. Nessun accenno all’evento.

Nella stessa parrocchia di Bessans, il notaio Michel Garin, proprietario della Maison Morte (oggi scomparsa) aveva commissionato un affresco che rappresentava (stando ai documenti rimasti) san Carlo Borromeo in preghiera davanti alla croce, alla cui base ci sono un teschio, simbolo del sentimento di pietà ed umiltà che il santo nutre, ed un libro. Sullo sfondo san Sebastiano e san Michele racchiusi in un quadro ed una colonna con un drappeggio.

La cappella di saint Antoine riporta quaranta pannelli raffiguranti la vita di Cristo ma le ristrutturazioni effettuate nel tempo han cancellato altri lavori e forse significativi. Rimane un affresco di un pittore locale che raffigura Maria con san Giovanni, santa Maria, santa Maria Maddalena e Giuseppe d’Arimatea durante la Deposizione di Cristo nella tomba. Sempre a Bessans, in parrocchia, è conservato il nastro conosciuto come la “lunghezza di nostro salvatore Gesu Cristo” Misura mt 1,75 e proviene dalla cappella di Saint-Pierre in frazione Avérole . bessans

Da qui la Valle dell’Arc, il gruppo di montagne con i nevai che portano alle terre ancora di Margherita e la Val di Lanzo sembra esser a portata di mano, la gente parla la stessa lingua, i Duchi Savoia sono i proprietari, valgono ancora gli Statuti di Margherita e la gente fedele. I vitun faranno da messaggeri, portando lettere e bigliettini da e per conto dei viandanti. E’ impressionante come ancora oggi il patois della val d’Ala e quello dell’Haute Maurienne siano simili.